Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Christoblog

Nobody knows

Après le très beau Still walking, j'ai eu envie de me plonger dans la filmographie de Hirokazu Kore-Eda.

Nobody knows a très bien été accueilli à Cannes 2003, décrochant un prix d'interprétation masculine par l'intermédiaire de son jeune acteur de 14 ans, Yagira Yuya (photo ci-contre).

Le prétexte est simple : 4 enfants (2 filles, 2 garçons) sont livrés à eux-mêmes dans un appartement tokyoïte, alors que leur mère poursuit au loin une énième histoire d'amour. On devine au passage que chacun des enfants a un père différent, bien que l'identité des géniteurs n'est d'ailleurs qu'imparfaitement établie.

Le film m'a déçu. Je l'ai trouvé long (2h20) mais surtout manquant de ressorts dramatiques (il n'y en a qu'un en vérité, traité en ellipse de telle façon qu'il n'émeut pas réellement). Le scénario est lâche et décevant, et même si l'interprétation des acteurs est passable, je trouve que la personnalité de chacun des enfants n'est pas assez développée. Je m'attendais à plus d'inventivité de la part du scénariste.

J'ai aussi trouvé que l'image DVD était vraiment mauvaise, ceci expliquant en partie peut-être ma déception. La vie quotidienne à Tokyo (les supérettes, les rayons de mangas, les Pachinkos, la ligne de métro Yamanote, les distributeurs de boissons, etc) est par contre parfaitement montrée et cela contribue à donner un certain charme à ce film lent et un peu paresseux.

En bref je n'ai pas retrouvé cette sérénité tendue qui émanait de Still walking

 

2e

Commenter cet article

J
Oh non!!!! C'est mon film préféré !!! ^^<br /> Tout est magnifique, l'image, les acteurs, la musique, l'histoire ....<br /> Air Doll est pas mal mais quand même un cran en dessous de Still Walking et bien en dessous du SUPERBE Nodbody knows ^^<br /> Bonne soirée
Répondre