LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE DE LA FRANCE N’EXISTE PAS !

Publié le par la-petite-souris-normande.com

cpeedb.JPG«La France ne compte plus d'otage et ne doit plus en compter, ce qui suppose une grande vigilance»(F. Hollande-9 décembre 2014)

Claudia Priest, une Française enlevée en Centrafrique

(AFP-20 janvier 2015)

Après 4 jours de captivité, Claudia Priest est libérée

Grâce à l’intervention de l’Évêque de Bangui

(23 janvier 2015)

Première remarque : une autorité Catholique est intervenue avec succès pour libérer des otages mais, pas d'amalgame!

Deuxième remarque : lors de sa 1ère déclaration, Mme Priest a affirmé que ses geôliers n’avaient aucune arme et qu’elle a été bien traitée.

Troisième remarque : après un "briefing" à l’ambassade de France, Mme Priest a raconté tout et son contraire….

FERMEZ LE BAN !

Il serait urgent que le gouvernement français prenne de réelles dispositions pour dissuader ces ONG à se rendre dans des pays en guerre. Faute de quoi les contribuables français sont mis à l’épreuve pour payer les rançons aux kidnappeurs.

De plus, il est de notoriété publique que ces ONG sont pour la plupart des agents de renseignements, à l’exception des associations sanitaires reconnues mondialement.

D’autant que Hollande-Fabius (comme Sarkozy-Juppé) n’a pas de politique étrangère puisque soumis corps et âme au bon vouloir du Qatar, des Saoudiens et des Américains.

Tout le monde connaît l’état de guerre civil qui sévit en Centreafrique malgré les efforts insurmontables et sans moyens de l’Armée Française pour rétablir l’état de droit et protéger les populations Chrétiennes des exactions islamiques.

Un Etat de droit qui n’a jamais existé depuis la mort "accidentelle" de son 1er Chef d’État, Barthélemy Boganda, en 1959, quelques mois après l’indépendance…

Alors que les compagnies privées pillaient impunément ce pays, jamais nos gouvernements n’ont imposé une organisation territoriale indispensable aux populations permettant l’installation et la consolidation d’un État démocratique.

UN PEU D’HISTOIRE

La Centrafrique compte 5 millions d’habitants sur une superficie de 600.000 km². 80% de la population est Chrétienne, 10% musulmane.

Se sont succédés des chefs d’État fantoches avec le soutien des gouvernements français libéraux et socialistes : David Dacko, Jean-Bedel Bokassa, puis à nouveau David Dacko, (Bokassa devenant gênant par son rapprochement avec Kadhafi dont la politique était en contradiction complète avec les intérêts privés Français et Canadiens. Puis, par un coup d’état, le général André Kolingba rétablit un régime militaire.

En 1993, Ange-Félix Patassé est élu président de la République. Il se nomme aussi président-propriétaire de "La Colombe Mines", une compagnie minière possédant plusieurs sites diamantifères. Après une succession de troubles sanglants, le général François Bozizé prend le pouvoir avec l’aide de le soutien de Chirac.

Le 24 mars 2013, les rebelles de la coalition Seleka, majoritairement islamiques et issus du Tchad voisin déclenchent la 3ème guerre civile génocidaire de Centrafrique, massacrant les Chrétiens et pillant leurs maisons et leurs commerces.

Ces derniers, dépourvus de protection, l’Armée française ayant reçu des ordres de ne faire aucune distinction entre les agressés et les agresseurs (dixit par téléphone un ami musulman de Bangui) se sont constitués à travers l’organisation d’auto-défense nommée Anti-balaka.

LES DIAMANTS DU SANG

Principale ressource minière du pays, l’utilisation du diamant est consacré à l’enrichissement de quelques rapaces industriels et des chefs d’état successifs pillant le pays en matières premières dans le cadre d’économies de guerre et de rapines.

L'agriculture représente 50 % du PIB. Le pays compte aussi des gisements d'aluminium, de cuivre, d’or, d’uranium et des puits de pétrole dont la plupart encore inexploités…

   

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CHARLEM

 

 


 

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