Secret Défense
Extrait du
"Relevé Secret des Ecoutes Secrètes"
- (Nigolas) Je l’espère de tout cœur Laurence !
- On se voit bientôt avec tous tes enfants Nigo ?
- Mes petits ont grandis, ils sont beaux, jeunes, riches, courageux, déterminés, prêts à tout pour être et surtout être reconnus. Aucun d’eux ne voudrait que l’on pense qu’il réussit parce que je suis beau, jeune, riche, courageux, déterminé, prêt à tout pour que je sois et surtout reconnu, et je ne voudrais pas que les gens pensent que le secret du secret de leurs réussites c’est moi.
- Bien sûr Nigo.
- Dis moi Laurence, comment fait-on pour la répartition du pognon qu’on a niqué aux prolos du monde entier ?
- Nigo comme dans tous les holdup il faut savoir attendre pour profiter du butin, surtout pour toi au vu de ton statut de Président Dictateur Français.
- Le peuple est bien trop sot pour s’imaginer que moi le PDF de tous les Français, je peux être complice du plus grand holdup de tout les temps.
- Il y a toujours des fouilles merde, un malade de l’argent qui n’a pas compris que le pognon c’est réservé qu’à ceux qui en ont et non à ceux qui n’en n’ont pas.
- J’ai les moyens de guérir ce genre de malade !
- Nigo n’oublie pas qu’un fouille merde peut toujours en cacher un autre !
- C’est vrai, mais je sais aussi que le peuple s’habitue à tout.
- Si tu veux Nigo, mais avec ce que l’on a niqué comme pognon il n’en reste plus beaucoup de pognon pour le peuple hahaha !
- Il ne va pas nous faire caquer le peuple, s’il n’a plus de pognon pour mettre de l’essence pour aller travailler, qu’il aille travailler à pied ou à vélo !
- Oui Nigo mais nous avons un peu exagéré ces derniers temps, reconnais le.
- On s’en fout ! Si le prolo n’a plus de pognon pour aller en vacances qu’il reste chez lui. Nous nous allons en vacances parce que nous avons du pognon, c’est tout. Nous nous sommes habitués à vivre avec ce que l’on a, alors pourquoi le peuple n’en ferait-il pas autant ?
- Nigo calmes toi, tu ne te rends pas compte du pognon qu’on a niqué en quelques semaines, voir en quelques heures. Le peuple est habitué à la misère mais là c’est pire. Plus miséreux que miséreux je ne connais pas le terme et toi ?
- On s’en fout des termes, si le peuple n’a plus les moyens de manger et bien qu’il ne mange plus.
- C’est vrai Nigolas que si le peuple n’a plus les moyens d’acheter du pain qu’on lui vende de la brioche.
- Laurence la brioche c’est plus cher que le pain ?
- Ha bon ?
- Laurence, évitons de parler de brioche il y en a qui en ont perdu la tête avec une histoire de brioche. Soyons prudents, ce n’est pas le moment de perdre la tête, Antoinette hahaha ! Que je suis drôle hahaha !
- Je suis d’accord avec toi Nigo, gardons la tête sur les épaules Marie Paule hahaha ! Que je suis drôle moi aussi hahaha ! !
- Ha bon ?
- Si le peuple n’a plus les moyens de manger Nigo, qu’il ne mange plus, c’est vrai que l’homme a une facilité d’adaptation extraordinaire et insoupçonnée, mais je pense qu’il risque d’en mourir.
- Tu as déjà essayé d’arrêter de manger toi ?
- Non Nigo jamais, j’ai toujours eu de quoi manger. Mais il me semble que les hommes doivent manger autrement ils meurent comme en Afrique hahaha !
- Moi comme toi n’ayant jamais fait l’essai on va laisser cette expérience aux Africains et aux Français hahaha !
- Oui Nigo, laissons les faire. Coté holdup, niquer le pognon petit à petit est plus prudent que de le faire dans l’urgence. Si le peuple meurt de faim j’ai peur qu’il se manifeste violemment.
- De toutes les façons que le peuple circule en voiture, à pied ou à vélo, qu’il s’en aille en vacances ou qu’il reste chez lui, qu’il mange ou qu’il ne mange pas, il va mourir. Donc mourir pour mourir pourquoi le nourrir Laurence ?
- Nigo tu t’emballes. Il est vrai que si le peuple meurt de faim cela nous coûte moins cher que s’il meurt de vieillesse, surtout qu’en retraite on lui refile notre pognon en attendant qu’il parte définitivement. Mourir pour mourir ça fait réfléchir...
- Putain, on ne va pas refiler notre pognon aux blaireaux et aux vieux blaireaux ! Moi j’ai besoin de mon pognon.
- Comme tout le monde Nigo.
- Aujourd’hui mon pognon est pris en otage par le peuple car
- C’est vrai que ton pognon est pris en otage par le peuple Nigo.
- Mon pognon est pris en otage par le peuple car il ne faut pas qu’il apprenne que moi, Nigolas, j’ai du pognon en gestation en conséquence de la déchéance sociale, de la misère nationale, de la déstabilisation du Maghreb, de l’Afrique, du Monde que j’organise en ma qualité de PDF, de Président Dictateur Français, salarié collabo de la Mondialisation. C’est insupportable !
- Je te comprends Nigo.
A SUIVRE
Merci pour votre lecture
Jean-Pierre Aupert
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