Tibet - Mandala

Publié le 30 Mars 2011

Tibet Abhisambodhi Vairocana Mandala


Mandala (मण्डल) est un terme sanskrit signifiant cercle, et par extension, sphère, environnement, communauté. Puisqu'il désigne avant tout l'entourage sacré d'une déité, il est encore préférable d'appeler yantra les représentations plus stylisées. Le diagramme symbolique du mandala peut alors servir de support de méditation. Certains mandalas, très élaborés et codifiés, en deviennent semi-figuratifs, semi-abstraits.
 

La méditation du mandala proprement dite consiste en une visualisation très vive et détaillée d'une déité (yidam) et des déités secondaires associées, appelées son assemblée, avec les postures, gestes (mudrās) et objets symboliques prescrits. Le pratiquant suit habituellement une liturgie, en répète les mantras et en effectue les mudrās, le tout lui permettant d'incarner le cœur et les qualités éveillées du yidam, c'est-à-dire d'un Bouddha, d'un Bodhisattva, ou encore du maître (guru) qui l'a initié, ainsi que d'intégrer la perspective de la Vacuité. Le but ultime de cette pratique est de voir en toutes choses un Champ-de-Bouddha (Buddhakshetra) et dans la déité ou le guru la manifestation de sa propre sagesse innée, appelée yeshé ou rigpa en tibétain.


On appelle mandala intérieur l'anatomie du corps subtil ou éthérique, permettant la maîtrise des souffles (prānas), des canaux (nādīs), des gouttes (bindus), et des fameux centres de conscience, ou roues d'énergie appelés chakras. Cet ensemble de pratiques, apparenté au Hatha- et Kundalini- yoga hindou, est connu sous le nom de Six yogas de Nāropa. Ils spiritualisent le corps en en faisant un instrument de réalisation. Dans le Vajrayāna, on appelle stade de création, ou de génération, la pratique du mandala extérieur, et stade d'accomplissement, ou de perfection, la pratique du mandala intérieur.
 

Tibet esojusri mandala

 

Les deux grands mandalas du Vajrayāna Shingon sont le Kongôkaï et le Taïzôkaïet et regroupent eux aussi de nombreuses déités bouddhiques symbolisant respectivement les aspects yáng et yīn de la bouddhéité fondamentale. Disposées en plusieurs quartiers, les déités expriment la compassion, la douceur, d'autres l'intelligence, le discernement, d'autres encore l'énergie, la force de vaincre tous les aspects négatifs du subconscient samsarique.


Tibet vajrahat mandala


Source : Wikipedia

 

Rédigé par rafael

Publié dans #BOUDDHISME CLASSIQUE

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