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Christoblog

OSS 117 : Rio ne répond plus

Jean Dujardin. Emilie de la HosserayeAllez, une fois n'est pas coutume : je l'avoue, j'ai bien rigolé.

Le premier degré est inexistant, le deuxième fonctionne, le troisième est jouissif, le quatrième, bien qu'improbable, marche aussi. Le cinquième semble réservé aux initiés, mais tout le monde peut en profiter.

Dujardin est extraordinaire. Il invente un style à lui tout seul (ses sourcils !), encore plus abouti que dans le premier opus. Ses rôles moins rigolos joués récemment contribuent peut-être à conférer une densité particulière au personnage. Dans ce film les moments où il quitte son rôle de play-boy obtus (le camp hippie, le vertige) sont particulièrement bien vus.

Qui depuis les Monty Python avait réussi a jouer aussi bien dérision et charme, non-sens british et sensibilité à fleur de peau ?

Personne.

Le film sort d'un no-man's land (la comédie française second degré) pour y retourner, Jean Dujardin. Emilie de la Hosserayeen nous gratifiant au passage d'un chapelet de répliques collectors. Les décors sont splendides, l'atmosphère 60ies très bien reconstituée.

D'une certaine façon, et je me risque à un parallèle osé, OSS 117 enfonce Bond et la partie sud-américaine de son Quantum of Solace (si je puis dire, et nobostant le fait qu'un doigt dans les fesses sorti de son contexte, etc...).
Rien à dire de plus sinon qu'un crocodile grillé serait le bienvenu.

Plait il ?

Y'a t'il une amicale nazi dans le coin ?

 

3e

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A
Ce film n'est pas seulement une comédie, c'est vraiment un bon film. Plus fin qu'on ne le croit.
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M
Un de mes films préférés, absolument génial.<br /> <br /> Dujardin est très sous estimé, c'est un acteur fabuleux
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S
Un pur chef d'oeuvre de comédie. Le terme exigeance employé par pierAfeu est en effet le maître mot du film. Exigeance artistique, comique. On se marre d'un bout à l'autre, sans jamais être pris pour un con, on rit de tout sans jamais tomber dans la gratuité et la vulgarité stupide. Tout est bien trop subtil et intelligemment fait. Et le côté détournement du premier est également un aspect jubilatoire de cette suite. Le meilleur film de l'année.
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T
Croco et déambulateurLe coup du crocodile est l'un des deux moments où j'étais plié de rire sur mon fauteuil (l'autre étant la "course-poursuite" à l'hôpital).
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P
OSS 117 premier vrai héros comique français depuis… depuis qui ? Preuve qu'on peut faire un film drôle et populaire sans se défaire d'une véritable exigence artistique. Et puis, c'est vrai, Dujardin et ses jeux de sourcils (et de bouche) est extraordinaire.
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