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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 15:51

Escroc à la petite semaine, Blaze suit les conseils de son ami George, plus ambitieux que lui. Enlever le nouveau né des richissimes Gerard, c'est forcément une idée de George ! Blaze va s'y lancer à corps perdu. Ce qui n'était pas prévu, c'est l'attachement progressif que Blaze va ressentir pour le bébé, au point de vouloir s'enfuir avec lui pour l'élever.

 

americains-1639.JPG(Premier livre des vacances, entamé dans le train et terminé dans l'avion !)

 

Cela faisait fort longtemps que je n'avais pris le temps de me plonger dans un Stephen King. C'est chose faite, avec un titre encore inédit dans mes étagères.

 

Très StephenKing-esque, quand même, on lira dans ce livre des passages de flash-back qui permettent de découvrir les jeunes années de Blaze : comme souvent chez King, l'enfance est le temps de la violence paternelle et des souffrances infligées par d'autres, camarades plus grands ou professeurs injustes. Il est particulièrement terrible de constater que le jeune garçon avait tout pour réussir, et que les coups de son père l'ont brisé aussi bien physiquement, lui laissant un creux énorme au front, que mentalement en freinant des capacités intellectuelles au départ brillantes.

On constate aussi avec douleur que le destin s'acharne sur Blaze puisque le seul homme capable de mettre fin aux années de pensionnat et de mauvais traitements, et qui propose à Blaze de lui enseigner un métier, meurt presque instantanément après avoir fait cette démarche. Ce sera la fin du seul bel été de l'adolescence de Blaze, qui dès lors se retrouve la proie facile et malléable de petits escrocs l'utilisant pour leurs magouilles.

 

George est l'un d'eux, et sa présence dans le roman reste très énigmatique, puisqu'on ne saura jamais vraiment s'il est réellement aux côtés de Blaze : George est censé être mort ! Ainsi, Blaze entend probablement une voix, sorte de démon intérieur avec lequel il est aux prises, tentant toujours d'échapper à ses mauvais instincts.

Ainsi, le bébé qui devait au départ n'être qu'un moyen de gagner de l'argent devient très vite aux yeux de Blaze un moyen de s'amender et de réparer tout ce que lui-même n'a pas eu la chance de connaître étant enfant : il veut l'élever comme son propre fils. Sa démarche est touchante, et si l'on ne frissonne pas de peur en lisant cette oeuvre de Stephen King, on ne peut que ressentir de la compassion pour ce garçon abîmé par la vie.

 

J'ai comme ouvert la boîte de Pandore avec ce roman de King... Je finis à l'instant Sac d'Os, du même auteur, autrement plus terrifiant ! Je vous en parle bientôt.

En attendant, vous retrouverez les autres titres du maître chroniqués en ces lieux en cliquant ici !

 


 


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commentaires

M
C'est sûr, un jour, je vais me mettre à lire King !
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N
<br /> <br /> J'espère bien que tu le feras, non mais ! (Au prochain challenge, peut-être ?)<br /> <br /> <br /> <br />
L
il y a longtemps que je n'ai pas lu de S.KING... cet article me donne très envie
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N
<br /> <br /> Merci gridelle, c'est gentil !<br /> <br /> <br /> <br />
E
Jolie chronique. C'est un vrai drame que S.King nous raconte d'autant plus qu'il n'y va pas de main morte avec toutes les misères qu'il infligent à Blaze.<br /> Je dois lire Sac d'Os prochainement, j'irais lire ton avis sur ce livre à ce moment :).
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N
<br /> <br /> Avec plaisir, alors ! J'espère qu'il te plaira autant qu'à moi !<br /> <br /> <br /> <br />
S
Tout à fait le genre de romans de King qui qui me plait. Ceux qui sont trop orientés horreur me lasse assez vite.
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N
<br /> <br /> J'avoue quand même un petit faible pour ses romans horrifiques qui, loin de me lasser, ont le don de me coller des sueurs froides !<br /> <br /> <br /> <br />