Synopsis :
Jérôme est un jeune informaticien plutôt gauche et mal dans sa peau qui a du mal à s’intégrer à la société. Comme il le dit lui-même, il est invisible pour son entourage, insipide pour ses collègues, insignifiant pour sa petite amie.
Un jour, il tombe sur un article dans un magazine de psychologie bon marché censé aider les gens à régler un certain nombre de problèmes dans leur vie. Dans son cas, la thérapie préconisée va le conduire beaucoup plus loin que prévu. Jérôme va en effet jeter les bases d’une véritable théorie pour contrer la méchanceté humaine et devenir malgré lui le chef de file d’un mouvement philosophique, le « cimondisme », qui va prendre une ampleur inattendue et finir par révolutionner le monde.
Mon avis :
Voici un livre que je n’aurais sans doute pas lu, si ma route ne l’avait pas croisé sur livraddict. Au passage je remercie l’équipe et m. J. Heska, qui malgré mon intérêt tardif a bien voulu m’envoyer l’E-book afin que je puisse participer à ce partenariat.
Tout d’abord la couverture, je la trouve marrante un peu naïve, elle rappelle un peu le personnage d’Etienne jeune adulte qui refuse de quitter le monde de l’enfance.
Le personnage central de l’histoire ce nomme Jérôme Laplace.
C’est un jeune homme ordinaire avec une vie ordinaire.
Il a très peu d’amis. Un peu timide et réservé il a du mal à s’exprimer en public. De plus, il s’avère être un peu maladroit.
Bref, il essaie tant bien que mal de s’insérer dans la société, et surtout dans la société où il travaille.
Au début, on a un peu pitié de lui, c’est quelqu’un d’effacé auquel on ne fait pas attention. N’avez-vous jamais vécu ça ?
Moi, ce livre m’a reconduit à mon adolescence période au combien difficile pour moi !
J’étais comme la majorité des ados à la recherche de moi-même, timide, effacée, peu d’amis…Bref comme Jérôme. Sauf que lui est adulte et qu’il n’a pas passé ce cap.
Le livre est basé sur le journal écrit par Jérôme en 2185.
Non ce n’est pas un livre de science- fiction, je pense que l’auteur a juste voulu souligner le caractère utopique de la théorie du cimondisme (contraction des termes citoyen et monde).
J’ai aimé le style d’écriture, le livre se lit facilement.
Les phrases sont courtes et percutantes, sauf lorsqu’il travaille sa théorie.
L’auteur nous montre aussi le poids des mots, des regards et le mal qu’ils peuvent engendrés. Certains passages sont assez tristes.
Mais, Il y a aussi beaucoup d’humour notamment avec les citations sur la vie, au début des chapitres.
On remarque qu’au début, elles sont très pessimistes et qu’au fur et à mesure, elles deviennent positives.
En fait elles retranscrivent l’évolution du personnage, de sa situation personnelle.
Au départ Jérôme cherche ce qui cloche chez lui, il va arriver à la conclusion qu’il existe deux types de personnes :
- Les gentils comme lui (qui souvent se laissent écrasés)
- Les méchants ou antipathes qu’il définit ainsi :
"L’antipathe est un individu auto-centré qui commet, consciemment ou non, des actions nuisant à autrui dans le souci de répondre à ses propres besoins, ceux-ci pouvant être de nature variées."
Au fur et à mesure de sa réflexion, il va définir une échelle des antipathes. Ceux se trouvant au-dessus étant les pires pour la société.
Petit à petit, il se rend compte qu’il n’est pas seul dans cette galère de l’exclusion.
Etienne, un de ses collègues de travail en fait partie. C’est un grand adolescent qui refuse de quitter le monde de l’enfance.
Ensemble, ils vont rechercher les moyens pour remettre les antipathes dans le droit chemin.
C’est ainsi que nait la théorie du cimondisme.
Mais via Internet cette théorie va avoir des répercutions que Jérôme ne soupçonnait pas.
Lui garde les pieds sur terre et est affolé par l’ampleur que prennent les choses…Je ne vais pas tout vous raconter je vous laisse découvrir ce livre, il vaut le détour.
A la fin on se demande s’il on est antipathe. Dans notre société on l’est tous à un moment donné…Reste à limiter les dégâts !
Chacun est maître de ces actions et ce sont elles qui déterminent la personne que l’on est.
Au final, j’ai beaucoup aimé ce livre et j’espère que je vous ai donné envie de le lire.