L'hôte lui conte ses malheurs (vers 512 à 524)
Fort me pèse, quand je la vois
Habillée aussi pauvrement,
N'ai pouvoir qu'aller racontant :
Tant ai été toujours en guerre,
Toute j'en ai perdu ma terre,
Et l'ai engagée, et vendue.
Et pour qu'elle fut bien vêtue,
Si je souffrisse qu'elle prît
Ce qu’à donner l'on lui offrît.
Même le seigneur du château
L'aurait vêtue en bien et beau
Et lui aurait tous ses biens fait,
Elle est sa nièce et comte il est ;