Paris-Brest-Paris 2011 : Etape 10 : Loudéac - Tinténiac
18h16, soit environ après 45 min d'arrêt, nous repartons vers ce qui en théorie est la dernière étape de la journée. Comme je le racontais lors de l'étape précédente, je n'ai pas abonné l'idée d'aller jusqu'à Fougères ce soir... Cela dépendra de ma condition et de celle de mes coéquipiers...
Le profil va être très bosselé pendant une quarantaine de kilomètres... Puis il va commencer à s'assagir...
Comme je l'ai sousvent indiqué, ce qui me frappe encore une fois, ce qui fait chaud au coeur, c'est la présence de ces spectateurs sur le bord de la route. Ils nous encouragent...
... Nous tentons tant bien que mal de les remercier d'un signe de la main, et d'apprécier leur soutien. Sans eux, Paris-Brest-Paris ne serait pas la même épreuve.
Même ici, alors qu'il vient de pleuvoir semble-t-il (et oui, nous, nous avons été épagnés), ils sont toujours présents. Ils nous poussent jusqu'à Illifaut où se tient le contrôle secret du retour (comme en 2007) que nous atteignons juste avant 20h00.
Encore un petit effeort et nous traversons Saint-Méen le Grand à 20h30.
Valex qui a un coup de moins bien demande à s'arrêter quelques instant à Quédillac pour boire un café. Il en profite pour remplir sa gourde de café.
Et nous profitons de la pause pour allumer les éclairages car la nuit commence à tomber.
La durée de l'arrêt sera exactement de 7 minutes avant de repartir pour les 25 derniers kilomètres.
Tinténiac est ainsi atteint à 22h08. L'étape de 85km aura été parcourue en 3h53 malgré le dénivelé. Au vu de la forme de chacun, nous décidons de nous arrêter là pour ce soir. Le départ est fixé demain matin à 4h15, avec un lever à 3h15.
Nous obtenons sans délai une chambre (4 par chambre). Seul Valex veut faire bande à part car il craint mes ronflements. Avant de partir à la douche, je décide d'aller chercher ma veste longue pour la faire sécher... Quand j'arrive sur le parking, je ne retrouve pas mon vélo...
Le bénévole des couchages me voit passer et s'enquiert de ma recherche. Je lui explique que je dois être bien fatigué car je ne sais plus où j'ai posé mon vélo. Je ne m'inquiète pas, car je ne retrouve aucun des 4 vélos. Je repars donc à la douche... et demande ensuite à Florian de m'accompagner... Nous retrouverons ainsi nos vélos et je pourrais faire sécher ma veste.
Le bilan de cette deuxième journée est assez modeste en kilomètres (340), mais riche en dénivelé. Je sais aussi dès maintenant que sauf gros pépin nous allons terminer et probablement dans un assez bon temps (ce qui reste secondaire).
Et comme tout le monde a bien bossé, la durée de l'arrêt est passée de 5 à 6h. Pour le sommeil ce PBP aura été vraiment BIZANCE