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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 12:15

Il faut savoir que sur le prix public du livre, l'auteur ne touche que 8 à 10%. 

Le libraire touche 33%, le distributeur entre 20 et 25%; reste 35% pour la fabrication (maquette, imprimerie, etc.) et l'éditeur. Plus le nombre d'exemplaires édités est faible, plus les bénéfices sont maigres.

En région, la plupart des "petits" éditeurs vivotent, quant aux auteurs, ils sont quasiment bénévoles. Or, un livre, c'est beaucoup de jours, de mois, d'années parfois devant un ordinateur, tantôt à gober les mouches avec l'angoisse de ne pas réussir, tantôt à écrire fiévreusement avec un enthousiasme revigorant.

L'auto-édition a mauvaise presse: on la soupçonne d'être le refuge des exclus (à tort ou à raison) des maisons d'édition. Ce n'est pas notre cas. Au bout d'une quinzaine de livres, nous avons connu toutes sortes d'éditeurs: des commerçants et des escrocs, des idéalistes et des failliteux, des rigolos, des m'as-tu vu, et même de vrais amis. 

Mais au bout d'un moment, vient l'envie d'une juste rémunération.

L'auto-édition en région apparaissait comme une bouffée d'air, l'aventure était mystérieuse, inquiètante, mais intéressante. Alors, il fallait essayer...

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